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Alain retrouve une ancienne connaissance

Vous pouvez remplacer n'importe quel prénom par celui que vous voulez
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Je m’appelle Alain, j’ai vingt-deux ans. Je suis prof de sports en Lycée, plutôt beau garçon, je crois, puisqu’une grande quantité de jeunes filles m’entoure avec force signaux démonstratifs de leur admiration, minaudant à qui mieux-mieux avec des sourires mutins et des tenues affriolantes pour les plus délurées. Mais je reste impassible, je ne renvoie aucun sourire, je ne remarque pas les décolletés panoramiques, aussi profonds soient-ils, ni les shorts trop courts. Je sais que j’ai l’air d’un benêt, je pense que c’est le prix à payer pour avoir la paix avec les parents et ma hiérarchie. Mais c’est bien dur, parfois.

En outre, ces très jeunes femmes ne m’attirent pas particulièrement. Je n’ai pas de difficulté à mettre dans mon lit de jolies poupées trentenaires, de celles qui ont déjà vu le loup plus d’une fois, tenté et réussi plus d’un coup, qui n’exigent pas de littérature romantique pour se laisser déshabiller et entraîner au lit. Elles ne se valent pas toutes, il s’en faut, mais justement j’ai eu quelquefois de sacrées belles surprises. Je poursuis ma quête, espérant bien trouver un jour celle qui me fera définitivement tourner la tête.

Ma dernière conquête, que j’ai emmenée chez moi, m’offre le charmant spectacle d’un mont de Vénus totalement libéré de toute toison, mais d’une façon si parfaite, montrant bien qu’il ne peut s’agir de rasoir, que j’en suis fort surpris. Elle me révèle que ce résultat est dû à une technique spéciale, l’épilation à la cire, et à l’habileté d’une esthéticienne, son amie Josée.

Ce prénom provoque en moi un trouble certain : j’ai connu une Josée, voilà quelques années, employée dans un salon d’esthétique, et j’ai vécu avec elle une mésaventure qui est restée gravée dans ma mémoire comme l’un de mes pires souvenirs. J’obtiens facilement de mon amante les coordonnées de cette Josée, sous le prétexte de la consulter pour me faire à moi aussi, un pubis glabre.

Je me poste un soir non loin de son salon professionnel et j’attends de la voir sortir, sa journée finie. Ensuite je la suis aussi discrètement que possible et elle disparaît dans un immeuble moderne. Il y a là une plaque de sonnettes avec les noms en regard et la grille d’un interphone. Je repère facilement la sienne et j’appuie dessus. Un moment après l’interphone dit :

  • Oui ? Qui êtes-vous ?
  • Alain.
  • Quel Alain ?
  • Alain Demaison.
  • Mon Dieu !… Monte, deuxième étage à droite.

Sa porte est entrouverte, je toque et elle s’ouvre sur une jeune femme que je reconnais bien. Nous nous fixons sans mot dire, elle a un sourire en coin qui s’efface peu à peu, puis :

  • Entre donc. Bonjour Alain. On se fait la bise ?
  • Bonjour Josée. Comme vous êtes belle !
  • Ben dis-moi ! C’est toi qui es un beau gaillard, aujourd’hui, comme tu as grandi, mais quel âge avais-tu donc quand…

Sa phrase reste en suspens, un frisson me parcoure l’échine.

  • J’avais quinze ans, c’était il y a sept ans…
  • Mon dieu !… Viens, entre donc, allons nous asseoir, j’arrive juste, je ne suis même pas déchaussée, excuse-moi, installe-toi sur le canapé, je te rejoins tout de suite.

Je suis tellement troublé que je ne vois rien du décor qui m’entoure. Je lui ai dit qu’elle est belle, mais ça n’est pas une flatterie. Elle était déjà très jolie voilà sept ans, elle a maintenant cette beauté épanouie que certaines femmes acquièrent avec la trentaine. Elle portait ses beaux cheveux brun foncé en queue de cheval, elle les a maintenant relevés en chignon. La voilà qui revient et s’assoit à côté de moi :

  • Alors, raconte, que fais-tu maintenant, on se tutoie, tu es d’accord ?

Nous échangeons rapidement les principales nouveautés de notre vie actuelle, puis :

  • Tu ne m’as donc pas oubliée, je vois… est-ce que ma leçon a porté ses fruits ? demande-t-elle avec un franc sourire, et moi je baisse la tête…
  • Oh que oui, à un point que tu ne peux imaginer, c’est même la raison de ma visite de ce soir.
  • Ah !…

Ses joues ont un peu rosies, nous nous fixons maintenant avec acuité.

  • Oui, je ne parviens pas à me débarrasser de ce souvenir qui m’obsède, qui m’empoisonne la vie, je me suis résolu à prendre mon courage à pleines mains et à te demander de m’aider à exorciser ma honte…
  • C’est à ce point…

Elle est songeuse, je la laisse réfléchir. Elle reprend :

  • Écoute il est tard, demain samedi j’ai une rude journée à assumer, je te propose de te téléphoner demain soir, disons vers vingt heures trente, et de décider de la suite. Tu peux compter sur moi. Tu m’as d’abord fait craindre un désir de vengeance, mais je suis rassurée, maintenant. Tu viens me demander de l’aide, tu l’auras.

Le samedi soir, je n’ai pas quitté des yeux mon téléphone, et il a sonné à vingt heures trente-quatre.

  • Viens me voir demain, vers midi trente environ, nous irons déjeuner ensemble et nous parlerons.
  • D’accord, mais c’est moi qui t’invite. Est-ce que tu connais « La part des Anges » ?
  • De nom, mais je n’y suis jamais allée. Tu vas me le faire découvrir.
  • À demain, je t’embrasse.
  • Moi aussi. À demain.

Nous avons délicieusement déjeuné à La Part des Anges, ce dimanche-là, tout en devisant légèrement, en évitant toute allusion à notre passé, dont il faut enfin que je parle.

********************

C’était donc il y a sept ans. J’étais un ado banalement travaillé par sa libido. Elle habitait un minuscule appartement au troisième étage de la maison de mes grands-parents. J’avais à ma disposition un petit lit aménagé dans la lingerie de ma grand-mère, sur le même palier que Josée. Je venais souvent voir mes grands-parents, m’évadant ainsi du centre-ville et de l’atmosphère pesante de mon chez-moi.

L’une de mes occupations favorites consistait à pister par le fenestron de ma mansarde l’arrivée de Josée, en fin de journée. Je dévalais l’escalier, me planquais au rez-de-chaussée, et dès que la porte d’entrée signalait son passage, je m’engageais derrière elle dans l’escalier, essayant d’apercevoir quelque chose d’intéressant sous sa jupe. Je ne vis jamais rien, même pas la lisière de ses bas, mais elle, par contre, avait bien repéré mon manège.

Un beau soir, arrivés tous deux en haut, alors que je me prépare à entrer dans mon réduit, je me sens saisi par un poignet et entraîné à une allure folle de l’autre côté du palier, dans l’appartement de Josée, qui ferme sa porte à clé et met celle-ci dans sa poche. Puis elle me cramponne à nouveau, m’entraine près d’une chaise où elle s’assoit et attrape à deux mains mon short à ceinture élastique, le descend brutalement jusqu’aux genoux avec le slip qui a suivi, et me bascule à plat ventre sur ses cuisses. Elle a été si vite, avec une détermination et une autorité telles que je n’ai eu aucun réflexe efficace pour l’en empêcher. Sa fureur manifeste, jointe à ma culpabilité évidente, m’ont paralysé.

  • Je vais te guérir de cette maladie d’aller voir sous les jupes des filles, gronde-t-elle entre ses dents.

Elle claque aussitôt mes fesses, à grandes gifles douloureuses. J’essaie de me protéger de la main droite, qu’elle saisit et rabat sur mes reins et reprend la raclée de plus belle, c’est interminable. Elle ne s’arrête que lorsqu’elle n’en peut plus, la main aussi brûlante et douloureuse que mes fesses. Moi, je pleure et sanglote misérablement. Elle m’intime l’ordre d’évacuer les lieux, je me relève difficilement, tâche de rattraper mes culottes tant bien que mal ; elle se lève pour déverrouiller la porte et je m’enfuis.

Dans ma chambrette, j’ai vite enlevé short et slip, mouillé une serviette d’eau froide et appliqué celle-ci sur le brasier qui se tient là où j’avais un postérieur et je me couche à plat ventre, cuvant ma rage et ma honte. Le feu de mon cul s’éteindra peu à peu mais même quarante-huit heures après je ne m’assoirai qu’avec précaution.

********************

Après ce bon déjeuner nous nous sommes repliés chez elle. Installés confortablement sur le canapé, avec un petit verre de poire, nous reprenons notre sujet central.

  • Si tu veux bien, je souhaiterais entendre de ta bouche à quoi ressemble ton mal-être. Je crois que j’ai peut-être une bonne idée pour te venir en aide, mais je voudrais en être sûre. Arme-toi de courage, et tente de me faire toucher du doigt ce tu ne parviens pas à surmonter, tu veux bien ?
  • Oui, je vais essayer. Comment te dire : chaque fois que je m’examine, que je me compare à d’autres, il me reste une tache, une souillure, qui m’interdit de prétendre à être un homme responsable. Je sais bien que c’est puéril, que c’est une vision de petit garçon puni qui n’accepte pas vraiment sa punition, et pourtant ma raison me clame que tu as parfaitement agi, que ta fessée a été salutaire, que je dois t’en remercier, et je t’en remercie, mais il reste cette putain de vanité masculine qui a été foulée aux pieds, cette honte inexpiable d’avoir mérité ta colère.
  • Je crois que je comprends. Je crois même voir où est l’erreur que j’ai commise, ce jour-là. Mais de cela nous reparlerons, si tu veux bien. Il nous faudra un minimum de temps pour te permettre d’effacer cette tache, comme tu dis.
  • Tu as dit que tu avais une idée, tu pourrais m’en dire plus ?
  • Je vais prendre un gros risque : celui de me couper de toi et de me priver de t’aider, alors que je le souhaite si fort. Garde ton calme, s’il te plait ne me quitte pas avant la fin de cette discussion. Tu promets ?
  • Je te promets.
  • Alors voilà : c’est une thérapie réversible, symétrique ; tu vas me donner une fessée, ensuite je t’en donnerai une en retour. Mais il y aurait encore mieux à faire.
  • C’est-à-dire ?
  • Là, je joue quitte ou double, et je tremble. La méthode la plus bénéfique pour toi serait d’inverser l’ordre de ces deux fessées.

J’ai pris ma tête dans mes mains, je tremble de tout mon corps. Elle me demande de retourner en enfer, de retourner au pays de la honte, de lui faire encore don de ma fierté. Le silence entre nous est épais et se prolonge. Mon cœur qui battait la chamade se calme petit à petit. Mon cerveau recommence à fonctionner normalement. J’émerge du chaos où Josée m’a plongé et une évidence s’impose : elle m’a dissuadé de me comporter comme un sale type, fut un temps, pourquoi ne pas lui faire confiance pour me guérir maintenant ? Il faut que je me décide, et les mots les plus difficiles finissent par passer mes lèvres :

  • Josée, je te fais confiance. Donne tes ordres, j’obéirai aveuglément.

Elle s’est levée, est venue s’agenouiller à côté de moi, m’a pris la tête entre ses mains, l’a appuyée contre son sein, et m’a chuchoté :

  • Mon petit, tu viens de me donner la plus grande joie qu’un homme m’ait jamais donnée : ta confiance dans une épreuve que tu crois insurmontable.

J’ai fait le tour de sa taille, nous sommes restés ainsi longtemps, elle pleurait de joie.

  • On y va ? dit-elle.
  • On y va.
  • Je ne donnerai pas d’ordre. J’émettrai des souhaits, seulement. Quand viendra mon tour, je suis sûre que tu te conduiras aussi avec délicatesse. J’aimerais maintenant que tu te déshabilles.

Je suis rapidement nu comme un ver. Je n’ai aucune gêne de cette nudité, mes nombreuses conquêtes m’ont vu comme cela. Elle m’attend, assise au milieu du canapé, les genoux joints, raide comme la justice, mais souriante. Elle tapote ses cuisses et je m’allonge dessus, le cœur battant.

Elle commence par me caresser les fesses. Sa main est douce, douce comme de la soie. Je me détends un peu, je sais que ça va claquer mais en attendant c’est tellement bon. Et puis viennent les tapes, elle tapote doucement, assez longtemps puis plus fermement mais c’est toujours bon, ça ne fait pas mal, au contraire.

Elle s’arrête, elle caresse, comme au début, plus suavement encore, et puis elle claque, une seule fois, et je me dis « ça y est, ça va dégringoler » alors je me tends, et elle caresse à nouveau, jusqu’à ce que je me détende, et puis soudain deux claques, bien ajustées, et puis plus rien…

  • C’est fini, pour cette fois. Maintenant c’est à moi. Reste nu, s’il te plait, tu es si beau, c’est un bonheur pour moi d’avoir un si beau gosse a moi toute seule, qui me fait confiance, que je peux fesser, qui va me fesser. Je vais quitter ma jupe, pour ne pas la mettre en charpie, elle est trop étroite pour que tu puisses la relever jusqu’à ma taille. Ensuite tu baisseras mon collant, pas ma culotte, pas au début, un peu plus tard si tu veux. Et surtout fesse-moi vraiment, avec conviction.

Je reste donc nu, pour lui plaire, elle vient tout près, en collants que je baisse jusqu’aux genoux, puis elle s’allonge sur mes cuisses, contre mon ventre nu et mon pénis dressé, et je tapote ses jolies fesses découvertes plus qu’à moitié par la minuscule culotte. Je passe à des tapes un peu plus soutenues, assez longtemps je trouve, mais elle me dit vouloir que je claque vraiment :

  • Désolé, Josée, je ne peux pas.
  • Et pourquoi ne peux-tu pas ?

Je caresse ses fesses sans répondre. Elle finit par se lever. Elle enlève son collant, puis son haut, qu’elle dépose sur sa jupe. Je la mange des yeux, j’admire son calme. Elle dégrafe son soutien-gorge et me présente sa poitrine. Elle a des seins de jeune fille, de petites aréoles roses aux tétons roses eux aussi. Elle termine en retirant sa culotte. Elle est devant moi, elle me tend les bras :

  • Viens.

Elle m’emmène dans sa chambre. Elle se couche sur le lit et me dit simplement :

  • Prends-moi.

Je ne me souviens pas d’avoir commencé de cette façon avec une femme, sauf la première ; cette fois-là, ça m’avait fait mal et à elle aussi. Ça laisse des traces, ce genre de choses. Je suis très excité, certes, mais un peu hésitant ; je ne suis pas sûr qu’elle soit prête. Toutefois, fidèle à ma promesse d’être obéissant et surtout subjugué, je présente mon vit sur sa vulve et je la pénètre doucement. Elle est toute mouillée, la pénétration est totale et délicieuse. Nous restons ainsi sans bouger un long moment, savourant ces instants. Je pose doucement mes lèvres sur les siennes puis nos langues se joignent, le bonheur total.

Je quitte son minou avant de jouir. Elle gémit, frustrée. Pour la consoler j’amène ma langue sur son bouton et elle jouit en criant. Je me mets ensuite en devoir de célébrer ses petits seins d’une langue caressante, je crois bien qu’elle aime puisqu’elle me tient la tête à l’ouvrage.

Puis je l’ai à nouveau pénétrée et embrassée et nous avons atteint ensemble le paradis. Nous nous sommes glissés sous les draps, elle a éteint la lampe et nous nous sommes endormis enlacés ; j’ai empaumé ses seins, elle a agité ses belles fesses sur ma queue mais le sommeil nous a quand même vaincus.

Je me suis réveillé avant l’aube, nous n’avions presque pas bougés à ceci près que mon gourdin est bien dressé. Je le glisse vers sa chatte, un peu timidement, elle m’offre le passage en soupirant. J’embrasse sa nuque et son épaule et je m’agite lentement en elle, jusqu’à ce qu’elle se mette, elle aussi, a compléter le mouvement et un, deux, trois, soleil !

Il fait grand jour. Je reprends conscience avec le réel, où suis-je ? Qu’est-ce que je fais là, quel jour est-on ? Une main douce se pose sur ma joue.

  • Qu’arrive-t-il à mon bébé ? De quoi a-t-il peur ?
  • Quelle heure est-il, chérie ?
  • C’est bien vrai ? Tu me chéris ? Moi aussi, tu sais. Il est huit heures moins dix. Je ne travaille pas le lundi. Et toi ?

Je retombe d’un coup, soulagé. Moi non plus n’ai aucune obligation professionnelle ce matin.

Je quitte Josée après l’avoir longuement embrassée, essayant de faire passer dans ce baiser les mots qui me semblent encore prématurés. De retour chez moi, je plane. Tout est différent, les gens et les choses ont changé de couleur, même cette petite pluie de septembre est sympathique. En traversant le square, la nature sent si bon. Je me sens un cœur énorme, j’en ai les larmes aux yeux. En arrivant chez moi je me précipite sur le téléphone :

  • Allo, Josée ?
  • Oui.
  • C’est moi, je t’aime.
  • Moi aussi, mon bébé.
  • On se revoit quand ?
  • Quand tu veux, mon bébé. Viens ce soir, si tu veux, mais il faudra être un peu plus sages, j’ai du boulot demain.
  • Il faudra me mettre dehors, je te promets d’être obéissant.
  • C’est bien, mon bébé, je t’embrasse.
  • Moi aussi, ma chérie, je t’embrasse partout.
  • Ça tombe bien, je suis nue et j’ai un peu froid, je t’aime.

Le soir même je sonne à sa porte, avec de quoi faire la dînette pour nous deux. À peine ais-je déposé mes achats sur la table de la cuisine que Josée m’indique que nous allons renouveler la scène de la veille :

  • Nous n’avons pas beaucoup de temps, ce soir, déshabille-toi vite et viens sur mes genoux.

À peine suis-je en position qu’elle commence à fesser, d’abord à petites tapes, puis plus soutenues, et enfin à bonnes claques, pas très douloureuses mais suffisantes à faire monter mon postérieur en température. Puis elle décide :

  • À moi, maintenant.

Elle est en déshabillé, je n’ai que la peine de la trousser pour avoir le ravissant spectacle de ses fesses blanches. J’ai promis de faire chauffer ce postérieur. De fait, je ne sais comment j’ai pu vaincre mes blocages et obtenir une couleur tirant sur le rouge, accompagnée de jolis tressautements du popotin de ma belle et même de quelques exclamations de surprise. Elle se relève et :

  • Allez vite, tu me la mets et on casse la croûte, ou bien tu préfères après ?
  • Oui, on peut manger debout et laisser nos fesses refroidir un peu, non ?
  • Comme tu veux, mon bébé.
  • Pourquoi m’appelles-tu tout le temps « mon bébé ? lui dis-je en souriant.
  • Ce serait trop long à expliquer ce soir, samedi soir, promis, je te dis tout.

Après la dînette, nous revenons au canapé pour une baise sommaire, comme elle en a décidé, puis je rentre chez moi. Je suis en paix avec moi-même.

La semaine se déroule banalement, à ceci près que je trouve mes élèves agréables, polis, le sourire des filles n’est plus aguicheur mais simplement gentil, même mes collègues ne m’ont jamais semblé aussi sympathiques, les femmes surtout. Vient enfin le samedi soir. J’ai organisé la dînette chez moi, j’attends ma belle, que voici. Elle s’est faite encore plus belle, et mon cœur en fond un peu plus. Je sors des verres et des alcools et nous trinquons à nos retrouvailles.

  • Tu m’as dit : « Samedi soir, promis, je te dis tout ». Alors je t’écoute.
  • Ça va être un peu long car il faut que je confesse une faute, et les femmes ne font pas cela par plaisir, le plus souvent. Vois-tu, il y a sept ans, quand je t’ai corrigé, j’étais sous l’emprise d’une colère aveuglante. Tu n’étais qu’un enfant, après tout, certes un garnement, mais de mon côté, j’étais une fille coincée par l’éducation reçue de mes parents, de ma famille, de mon collège de bonnes sœurs, etc. Je t’ai flanqué une raclée, oui, mais j’ai oublié un point capital : après la punition vient le pardon. Après la fessée j’aurais dû te garder sur mes genoux mais à l’endroit, cette fois, et, comme la grande sœur que je suis pour toi, te consoler, te faire savoir que je ne t’en voulais plus, que j’étais sûre que tu ne renouvellerais plus jamais l’incorrection que tu avais eue à mon égard et, le plus important, faire en sorte que tu conserves intact ton potentiel d’homme en devenir. Au lieu de cela je t’ai flanqué dehors les fesses en feu mais, le plus regrettable, persuadé que si tu avais été puni si fort, par une jeune et jolie femme, c’est que ton image d’homme ne méritait pas autre chose que ce mépris et cette fureur. J’ai eu une chance folle que tu sois venu me donner l’occasion de tenter de réparer ma faute. Est-ce que j’ai réussi ?
  • Je crois que oui, même si ta méthode ne me paraît pas bien claire, mais le fait est là que je suis amoureux fou de toi.
  • Je crois bien que tu l’étais sans doute déjà, et que si j’avais été moins sotte, j’aurais pu m’y prendre autrement.
  • D’accord avec toi, tu m’avais charmé, mais la punition n’était pas volée, elle m’a été salutaire. Ma mère ne m’avait sans doute pas appris qu’il faut respecter les femmes.
  • Quant à ma méthode, elle est simple : je m’emploie à donner à la fessée une autre signification. En l’associant à des jeux amoureux, je souhaite que tu relativise ton mauvais souvenir.
  • Hou là, cela signifie que je vais encore m’en prendre souvent !
  • Et même plus que tu ne penses, mon bébé. Mais dis-moi, sincèrement, quelles sensations as-tu en me la donnant, à moi aussi ? Je peux me tromper mais j’ai eu l’impression que tu m’as bien chauffé les fesses, lundi soir, non ?
  • Une question, à mon tour, est-ce que ça t’a mise en appétit pour la suite ?
  • On passe à table ? J’ai une petite faim.