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Insatiable voisine

Vous pouvez remplacer n'importe quel prénom par celui que vous voulez
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Premier jeudi

Sa voix suave avec un léger accent slave ou allemand me poursuit. Quand elle parle elle me caresse, des frissons parcourent mon échine. Lorsqu’elle prononce mon prénom, elle y ajoute un souffle qui me laisse pantois. Ses yeux verts, rieurs, "pissent l’amour", dirait-on trivialement entre amis. La pupille dilatée me transperce à chaque regard.

Cela fait trois semaine que Martha a emménagé dans la villa contiguë avec son mari Loïc et ses deux enfants de 9 et 12 ans. Elle, petite, très jolie, courte sur jambes, le fessier agréablement arrondi qu’elle fait onduler en marchant, lui, grand, sec, immédiatement sympathique, le visage bonasse, il se déplace à grandes enjambées.

J’ai très rapidement été invité à prendre l’apéritif avec mes nouveaux voisins et "le courant" est passé instantanément.

  • Jeudi, les enfants sont chez ma belle-mère, me dit Martha, viens manger avec nous.

Je reste un instant pantois, elle ne me connaît pas, m’invite comme un ami et me tutoie immédiatement

  • Euh, oui volontiers, si ça ne dérange pas trop…

Pendant la semaine, regardant par la fenêtre du premier étage, celle qui surplombe la maison des voisins, je vois subrepticement Martha dans le plus simple appareil passant de la salle de bain à la chambre à coucher. Voilà qui est intéressant, me dis-je. Ma verge répond au quart de tour, une petite séance de masturbation, à l’affût derrière le rideau de la fenêtre s’impose. Un quart d’heure après, l’affaire réglée, mon observation n’a pas donné de résultats plus probants que cette image fugace de femelle dénudée. Cette expérience m’a tout de même amené à observer plus souvent la maison voisine caché derrière mon rideau.

Deux jours plus tard, vers 22 heures, Martha se présente à la fenêtre de mon côté, observe ma maison, ferme les voilages et dos à la fenêtre entreprend un déshabillage sensuel, le pantalon descend lentement en faisant vibrer les hanches, le T-shirt passe élégamment par dessus tête, le slip glisse le long des cuisses comme par enchantement. D’un coup de pied il vole à côté d’elle en direction de la fenêtre, tache blanche au sol, arrogante, preuve flagrante de la nudité de sa propriétaire. Martha ondule au rythme d’une musique lancinante dont je devine indirectement l’érotisme. Comme par enchantement mon pantalon, mon boxer sont tombés à mes pieds, mon engin turgescent pointe vers ces fesses prometteuses. Mes mains comédiennes jouent le rôle du vagin caché dans la fente sombre entre les jambes de ma danseuse. Sait-elle que je l’observe, son intuition l’a-t-elle avertie ? Elle continue de plus belle, cul vibrant, l’attache du soutien-gorge se penchant d’un côté, de l’autre, comme une barque sur la vague. J’explose au moment où ses mains vont décrocher le dernier rempart à sa nudité totale, mon sperme projeté sur le sol en direction de son fessier arrogant et en partie sur mon pantalon qu’il faudra, bien sûr, nettoyer, pourquoi ne me suis-je pas mis dans la même tenue qu’elle ?

Martha continue de danser, tourne autour du slip et du soutien-gorge, décrivant des lemniscates qui rappellent la dimension infinie de l’appel du sexe. Ses seins de belles dimensions ballottent et se cognent, son pubis généreusement garni de poils foncés se dandine, ses fesses vibrent au son de la musique inconnue, peut-être une mélopée sud-américaine ?

Loïc apparaît, saisit sa femme par la taille, l’embrasse et l’emmène hors du champ de ma vue. Martha a juste le temps de plaquer sa main sur le pantalon, prodiguant une puissante caresse à l’outil encore caché. La lumière s’éteint, les deux amants passent du bureau à un lieu plus propice à l’amour, peut-être le lit, peut-être un fauteuil ou la table de la cuisine. Mon imagination exacerbée déroule son cinéma, enclenche à nouveau le levier d’amour. Je me retrouve, nu comme un ver, dans mon lit, prodiguant une méchante masturbation à cette queue qui ne demande qu’à gicler les résultats de ses cogitations.

Le jeudi suivant, reçu par mes voisins, un peu mal à l’aise, n’osant regarder Martha en face, je mange ce délicieux repas en silence. Elle, plutôt loquace, occupe l’espace de sa voix sensuelle, se lève régulièrement pour onduler des fesses et se pencher pour dévoiler son décolleté où les fruits se baladent outrageusement. Elle m’observe, me sourit, me nargue devant son mari, lui aussi silencieux. Pour le dessert, comme dans une publicité télévisée, deux boules de glaces dans l’assiette présentée, en se penchant généreusement, devant les deux boules du corsage presque libérées par deux boutons décrochés à la blouse. Loïc reste de marbre, ma queue répond au fond de mon slip, Martha mange suavement, même érotiquement, sa glace. Il souffle une ambiance pour le moins ambiguë lorsque Loïc nous annonce son départ au travail. Une poignée de main chaleureuse, un baiser goulu et appuyé, nous sommes salués.

  • Nous pouvons prendre le café au salon, dans des fauteuils plus confortables, me susurre mon hôtesse.

Martha met en route la stéréo, une salsa langoureuse. Elle se met à onduler en rythme jusqu’à la cuisine, danse devant la machine à café. Ses mains montent et descendent sur ses flancs, caressent les seins au passage. Son regard en coin me donne des sueurs, son sourire me met mal à l’aise. Elle décroche encore un bouton de sa blouse, il n’en reste qu’un, se saisit des deux tasses de café, avance langoureusement en ondulant dans ma direction, se penche ostensiblement devant moi dévoilant le vallon entre ses deux seins jusqu’au nombril.

Nous buvons notre café en silence assis l’un en face de l’autre et je m’inquiète malgré tout un peu de la tournure prise par les évènements.

Martha se lève brusquement sans un mot, se place devant moi, me tourne le dos, ondule en rythme, mettant ses fesses en valeur. Elle se trémousse longtemps, ajoutant des langueurs et des soupirs. Elle me dit, dans un souffle :

  • L’autre soir, tu étais derrière ta fenêtre, pour m’observer, n’est-ce pas ?

Sans me laisser le temps de répondre, elle ajoute :

  • Je dansais sur la même musique…

Ses mains s’approchent de ses hanches, font descendre lentement le pantalon… J’ai envie de protester, de parler de son mari, de lui dire qu’on ne se connaît pas, de me sauver… mais à quoi bon. Son cul m’ordonne de me taire, il ondule devant moi, recouvert d’un slip blanc semi-transparent faisant apparaître les lobes de ses fesses. Ma verge répond présente, cachée et au beau fixe, elle me rappelle mon excitation de l’autre soir. Longtemps après, Martha accroche le tissu restant de ses pouces, glisse le slip au milieu des fesses, attend plusieurs mesures, puis descend encore plus lentement au niveau des cuisses. Se penchant en avant pour se débarrasser du vêtement, elle me gratifie d’une généreuse vue de sa vulve et de son anus. Elle se relève, continue sa danse, se retourne, extrait ses épaules de la blouse, dégage ses seins, mais maintient pudiquement son tissu au niveau de son sexe, comme une statue de Vénus sortant de l’onde. Elle m’annonce solennellement :

  • J’ai envie de toi, j’ai besoin d’un sexe. Mon mari ne me satisfait pas du tout, il réalise régulièrement une à deux fois par semaine sa petite affaire. Cela lui suffit, me fait du bien, mais ne me convient pas. Je lui ai donc proposé de prendre un amant et, tiens-toi bien, il m’y a encouragée disant que, pour lui, le sexe n’est pas primordial. Je lui ai rétorqué qu’il y a un risque que je m’attache à quelqu’un d’autre, il m’a répondu qu’il assumait ce risque. Moi, je n’y tiens plus, j’ai un grand besoin de baise et aujourd’hui, avec toi, je passe à l’offensive.

Et Martha termine, candide :

  • Tu peux encore partir, c’est le dernier moment, ne pas accepter ce marché…

Après la démonstration affichée, sa voix suave qui me subjugue, son corps dénudé qui m’appelle, il ne me reste qu’à m’exécuter.

Je me lève de mon siège, prends la main tenant la blouse et calmement l’écarte, découvrant sa pilosité peu fournie laissant deviner ses lèvres intimes. Je l’enlace doucement et danse en lui entourant la taille. Son corps répond immédiatement en se lovant contre moi. Plusieurs minutes sans rien faire d’autre qu’onduler ensemble comme pour apprendre à synchroniser nos sens. Mes mains descendent accrocher ses fesses douces et pleines. Sa respiration devient haletante, son corps se frotte contre moi comme une chatte amoureuse. Sa main gauche se pose sur mon abdomen, monte lentement, caresse ma poitrine, mon cou, ma nuque, s’accroche à mes cheveux imprimant un fléchissement de la tête afin que nos deux bouches se joignent. Ses lèvres charnues, gonflées de désir, me transportent au pays d’Eros, celui où le réel fait place aux sens. La vision se trouble, le vertige nous gagne. La main droite de Martha se pose sur ma cuisse, monte sur la braguette, se plaque sur la longueur de ma verge, semble la mesurer, la comparer au modèle enfoui dans le cerveau. Fébrilement, elle fait passer ma chemise par-dessus tête, s’active à défaire ma ceinture, fait glisser mon pantalon aux chevilles, descend mon boxer pour découvrir l’ampleur de la verge. Lentement sa main vérifie le diamètre, la longueur, la texture du piquet légèrement recourbé.

  • Elle est belle, me susurre-t-elle à l’oreille, viens, on va faire cela confortablement.

Martha prend ma main, comme à un écolier le premier jour d’école et me conduit calmement dans la chambre à coucher. Elle se jette littéralement sur le lit, se couche sur le dos, écarte les jambes et dit dans un soupir :

  • Viens ! J’ai envie de ta queue…

Les mots restent suspendus, je m’allonge à côté d’elle avec une caresse à ses seins.

  • Non, tout de suite, enfonce-toi en moi, je suis prête, continue-t-elle dans un souffle !

Je ne me fais pas prier plus et sans autres formalités, plante le gland entre les lèvres humides. La douceur de la pénétration jusqu’au fond, butant contre la matrice, nous arrache des halètements suggestifs.

  • Ah, j’attendais ce moment depuis l’instant où je t’ai vu, me dit-elle, étonnamment lucide, ta grosse queue me défonce mieux que je ne pouvais l’imaginer.

Martha monte rapidement au septième ciel, jutant abondamment, poussant de petits cris, les yeux fermés, au sommet de l’extase. Je me réserve encore, limant avec modération, me délectant de ce va-et-vient lubrifié à souhait. Je m’arrête, au fond du vagin, entreprends des caresses buccales, à grand coups de langue sur les magnifiques seins offerts. Martha calme sa respiration, son cœur ralentit avec le pseudo-repos retrouvé. J’attends, tapis dans un coin invisible, le moindre signe de renouveau pour repartir au turbin. Caresses aux creux des reins, sur les fesses, embrassades tendres et voluptueuses, il faut bien cinq minutes pour commencer de ressentir une nouvelle vibration du vagin, crispations sur ma verge toujours au garde-à-vous. Et là, je ne me contrôle plus, turbine à fond avec d’amples mouvements du bassin, pistonnant sauvagement ce trou lubrique, objet de tous les fantasmes. Rapidement au point de non-retour, je sens Martha repartir à nouveau en jouissance. J’envoie sauvagement mon sperme au fond du trou, éclaboussant la matrice, ahanant comme bœuf. Ma compagne est aux anges et le clame furieusement.

Sous des baisers langoureux, presque amoureux, ses yeux sont transformés par l’amour, ils brillent et sourient de contentement.

Lascivement, en nous étirant, nous nous levons tranquillement. Martha propose un bain revigorant. Allongés dans la baignoire ronde, de belles dimensions, nous nous relaxons, les yeux mis-clos, un sourire aux lèvres, signe de notre contentement. Après s’être assoupis pendant de longues minutes, son pied glisse lentement entre mes deux jambes, caresse mes bourses, s’infiltre entre mes fesses. Le gros orteil masse mon anus, la verge réagit rapidement, pleine de satisfaction, elle se gonfle et pointe ostensiblement son gland hors de l’eau. Le deuxième pied vient caresser la hampe, maladroitement de bas en haut. Les deux pieds se rejoignent enfin de chaque côté de la verge pour la serrer et la masturber. Je suis aux anges, imprime un mouvement de va-et-vient, m’excite et me tortille, prisonnier de ces orteils et comme on dit dans ce cas là : "je prends mon pied". Quel bonheur de libérer son corps et particulièrement son sexe et, sans tabous, se faire du bien, jouir de ses sens !

Un grand soupir de volupté et Martha se lève, se retourne, me présente ses fesses charnues, se baisse en avant, amène son anus et sa vulve au niveau de ma bouche. Je me délecte de son intimité mouillée d’eau et de sécrétions intimes, ma langue fouille son sphincter, trouve une issue et s’infiltre dans son rectum. Elle soupire d’aise, confirmant ainsi le bien que cela fait. Mes doigts malaxent ses grandes et petites lèvres, son clitoris, l’entrée du vagin, à la recherche du point sensible. Ses mouvements et ses onomatopées me guident, elle jubile, se met à juter abondamment et jouit brusquement entre mes doigts. Elle se retourne fougueusement et me gratifie d’une "pelle" à déplacer des montagnes. Martha se relève, s’assied lentement sur ma queue rigide, ajuste son anus sur la flèche et se laisse tomber sur ma hampe. La pénétration m’arrache un cri de bonheur, ce fourreau étroit enserre mon membre à le faire éclater. Je durcis encore plus, les mouvements de montée-descente me poussent à bout et rapidement j’éjacule dans son rectum à grands cris de fauve. Martha n’est pas en reste et jouit à nouveau sans ménagement. Nous restons là, essoufflés et heureux, la satisfaction se lit sur nos visages rayonnants.

  • Oh, ta queue, grande, solide, vivante, quel bien ça me fait ! murmure Martha, au septième ciel.

Je n’ai rien à ajouter et me laisse bercer par son souffle qui se calme, son corps se détend, sa voix me transporte au paradis. Ma verge détendue, toujours prisonnière de son fondement, subit les contractions de son sphincter, cette sensation est sublime. Lentement, très lentement, l’oiseau sort de son nid, Martha se redresse, m’embrasse à nouveau fiévreusement et déclare :

  • Que ta queue est bonne…

Quelques minutes de calme, de câlins, de baiser et après avoir ajouté de l’eau chaude, nous nous lavons mutuellement à mains nues. Ces caresses, ces triturations, ces bruits de succions nous font rire et nous excitent encore un peu.

Après séchage nous nous installons, nus, dans les fauteuils du salon. Martha me passe quelques morceaux de musique qui lui plaisent, principalement du jazz. Elle m’offre un whisky, les glaçons passent du verre sur la peau des seins, du ventre, des fesses. Un peu de whisky coule le long de son dos, glisse entre ses fesses, reparaît au haut de ses jambes et descend vers le sol. Ma langue suit ce chemin, s’arrête où c’est le plus doux, lape le liquide et s’insinue dans les replis. Martha est à nouveau chaude, elle en veut encore et encore. Elle attrape ma hampe semi-rigide et l’enfourne dans sa bouche, petit mouvement de va-et-vient entre ses lèvres jouant à cache-cache avec le gland. Brusquement elle se l’enfonce jusqu’à la garde, butant contre les bourses, reste un moment immobile puis crache l’objet en éructant. Plusieurs traitements identiques ont rapidement rigidifié le dit objet. En pleine possession de mes moyens, je l’attrape par les cheveux, maintient sa tête en position et éjacule longuement au fond de sa gorge, moi en ahanant, elle en poussant de petits cris étouffés. Elle me tire en arrière sur un fauteuil, rive sa bouche à la mienne, salive abondamment et renvoie une partie du sperme au destinataire. Nous nous léchons mutuellement le visage et, comme fous, prenons nos mains pour étaler la salive partout, elle dans mes oreilles et sur mes cheveux, moi sur ses seins et son cou. Essoufflés, nous nous regardons hébétés, nous blottissons dans les bras l’un de l’autre et nous assoupissons.

Loïc, le mari, nous réveille vers 17 heures en tapotant calmement sur l’épaule de sa femme.

  • Alors, vous vous êtes bien amusés ? Et toi, Martha, tu es satisfaite ? Notre voisin baise bien ? dit-il avec un sang-froid extraordinaire, en regardant ostensiblement mon sexe flasque, comme pour en estimer la dimension.

J’en suis estomaqué, mal à l’aise et rougissant jusqu’à la racine des cheveux, me lève, écarte un peu Loïc qui a toujours les yeux fixés sur mon entrejambes et cours chercher mon slip que j’enfile rapidement.

Martha commente nos exploits :

  • Oui, c’était très bon, je suis enfin rassasiée de sexe, Petar est un amant redoutable et je suis prête à recommencer.

Quant à moi, je m’éclipse rapidement et salue évasivement la compagnie. J’ai juste le temps d’entendre Martha proclamer : "A jeudi prochain", que je ferme la porte et m’en vais, penaud, la queue entre les jambes…

Mes pensées contradictoires me troublent la soirée entière, c’est seulement la nuit venue, dans mon lit, que cette situation voluptueuse me submerge et me redonne de la vigueur. Toutes les images et les sensations vécues effacent l’ambiguïté de ce mari contrit et à la limite cynique. La verge pointée vers les nuages, je revis, en solitaire, le meilleur de cet après-midi de rêve.

Deuxième jeudi

 

La semaine se passe en pensant à Martha et au rendez-vous de jeudi. Pour s’assurer de ma venue, elle a mis un message sur mon répondeur, dimanche déjà :

 

"Mon chéri, je t’attends avec impatience jeudi à midi pour le repas et ensuite passer un après-midi de rêve et satisfaire tous tes fantasmes lubriques, bises".

 

Le son de sa voix grave et sensuelle me poursuit, on a l’impression qu’elle "baise" en parlant, ses paroles font vibrer mon échine et provoquent une érection immédiate. Voilà une femme qui aime faire l’amour, le dit, le vit et se donne tous les moyens pour y parvenir, j’en suis ravi.

 

Jeudi midi, je sonne, la porte s’ouvre immédiatement, Martha me reçoit dans le plus simple appareil, nue comme un ver. Sa lourde poitrine, d’un ballottement, me fait signe d’entrer. Elle ferme rapidement la porte, toute personne sur la rue aurait pu l’apercevoir, mais le chemin est désert.

 

  • Mon mari ne rentre pas pour le déjeuner, nous sommes seuls, m’annonce-t-elle, suave, nous commencerons par baiser à l’apéritif, nous mangerons puis recommencerons au dessert. Le programme de l’après-midi ne variera pas. J’ai soif de ta verge, j’ai envie que tu m’enfonces ton pieu dans le vagin, ton pénis dans la bouche et ta pine dans le cul. Oh, que je me languis de ton engin…

 

Elle arrête là ses élucubrations, sa main, fébrilement, saisit ma braguette. Elle arrache mon pantalon, déchire mon slip, fait sauter les boutons de ma chemise, attrape ma verge à pleine main comme si elle allait se sauver, la tord, la malaxe, à me faire mal. À genoux, elle rive sa bouche sur mon gland, lèche la hampe, me retourne, lape mon anus, aspire mes bourses, elle est déchaînée.

 

Martha m’entraîne vers la cuisine, s’appuie contre la table, monte ses fesses sur le bord et se couche sur les assiettes. Elle me présente son sexe en écartant les lèvres intimes des deux doigts. Le trou noir du vagin attire son contraire qui va automatiquement le remplir. Pas le temps de réfléchir, il faut y aller, besogner à fond, ressortir et replanter. Quelques minutes et Martha est à point, elle se tortille sans se contrôler, bouscule la vaisselle et se met à jouir bruyamment.

 

J’arrive assez rapidement dans le même état, sort au dernier moment de son antre et éjacule dans un verre. Une semaine de sevrage donne une production importante.

Le calme revenu, j’offre généreusement le produit de mes entrailles à la bouche goulue de Martha. Une gorgée pour elle, une pour moi et nos bouches se réunissent goulûment.

Après cette introduction originale, le repas peut débuter. De régulières caresses ponctuent nos mets, un sein, une fesse, un gland entre les haricots, le poulet et le vin. Un doigt dans le vagin, dans l’anus entre deux os à ronger.

Nous arrivons ainsi au dessert.

 

Martha garnit ses seins, son pubis et la raie des fesses de crème battue en neige, décore son sexe de chocolat fondu et se présente devant moi avec un plat de framboises.

 

  • Tu dois me nettoyer entièrement avant de me baiser, me dit-elle, les fruits te seront servis au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

 

Je commence immédiatement par les seins que je lèche, mordille et nettoie rapidement, les tétons turgescents me signalent l’état d’excitation de la belle. Régulièrement, je reçois une framboise qu’elle me jette comme un biscuit à son chien. Ma langue descend vers le nombril chocolaté, le ventre et le pubis. Le nettoyage des poils s’avère un peu fastidieux.

Ma langue atteint le clitoris enneigé, les lèvres crémeuses, pour continuer par la raie des fesses blanchie à la chaux et terminer par cet anneau plissé qui du blanc passe au brun foncé évoluant d’une odeur sucrée à quelques relents acres.

Et Martha, avec une voix suppliante m’annonce, surprise elle-même de ses propos :

 

  • Encule-moi tout de suite…

 

Je me déplace rapidement à la cuisine, trempe mon vit dans le bol de crème et reviens, la hampe joliment décorée, pointer ce cul offert. J’y entre comme dans du beurre avec un panache de crème autour. Martha gémit, les seins écrasés sur la table, la figure de côté, un sourire à la bouche. À nouveau, je mesure le plaisir qu’il y a à "besogner" une femme qui apprécie mes initiatives et qui en redemande.

J’enfonce mon épée jusqu’à la garde dans un éclaboussement de crème. Les bruits de succions, les mouvements de va-et-vient, les cris de Martha, les ahanements de bêtes, nous amènent au paroxysme, à une jouissance sans mesure, à un éclatement de sperme au fond du rectum.

 

Haletants, un peu groggy, nous nous dirigeons vers la salle d’eau pour un bain revigorant et mérité. Nous nous prélassons dans l’eau chaude, enlacés, soudés l’un à l’autre comme deux amoureux ayant peur de se quitter. Lavage, séchage mutuel, le temps d’admirer les courbes si érotiques de la femme, la rondeur des fesses, le golfe des hanches, la colline des seins, la courbure des épaules.

 

Nous prenons ensuite le café, devisons calmement, assis, toujours nus, dans les fauteuils. Martha reste très près de moi, a besoin de toujours me toucher, admire ma verge, lui prodigue régulièrement un petit câlin de ses mains douces, soupèse mes bourses pleines, et annonce :

 

  • La verge de mon mari est nettement plus petite que la tienne…

 

Le silence s’installe, nos sommes sur une pente savonneuse et je me hasarde malgré tout à répondre :

 

  • Une expression dit : "Vaut mieux une petite qui frétille qu’une grosse qui roupille".
  • La tienne est grosse et ne roupille pas, me rétorque-t-elle, un peu arrogante, mon mari me baise, prend son pied, lâche son jus et s’en va. Quand je lui en parle, il me dit que tout va pour le mieux, que nos relations sont satisfaisantes…

 

Je suis gêné de ces aveux, j’aimerais bien passer à autre chose, mais Martha insiste :

 

  • Loïc prétend que je ne suis pas normale, le sexe, d’accord, mais ça n’est pas une priorité. Je suis frustrée et à force de discussions et engueulades, j’en suis arrivée à chercher un amant. Et te voilà ! Jeudi passé, continue-t-elle, lorsqu’il nous a surpris endormis, Loïc a examiné ta queue. Il ne l’a pas trouvée si extraordinaire. Il ne comprend pas mon engouement pour ta verge. Je lui ai expliqué notre après-midi, il te trouve performant, mais pas si bien monté. En fonction de cela, il m’a demandé… et je ne sais pas si cela va te plaire, il m’a demandé une photographie de ta verge en érection !

 

Dans quel guêpier me suis-je fourré ? Que le mari encourage sa femme à rencontrer un amant, voilà déjà quelque chose de pas ordinaire, qu’elle lui raconte comment elle batifole avec moi, c’est encore plus spécial, mais là, une photo de mon pénis en érection, il y a dérangement sur la ligne. Martha continue comme si je ne réagissais pas :

 

  • Tu ne peux pas imaginer l’excitation de Loïc après le récit de nos exploits, il m’a sautée sur l’établi de l’atelier, plus tard il m’a enculée sur la cuisinière, il m’a ensuite fait l’amour encore deux fois dans la nuit, du jamais vu.

 

Je reste abasourdi de ces propos, ma verge, au contact des doigts de Martha, se remet lentement à grandir.

 

  • C’est le moment de faire une photo, me dit-elle.

 

Elle se lève pour aller chercher l’appareil numérique, j’essaie de remettre mes idées en place. Dois-je m’opposer à ce cinéma ou même tout simplement m’en aller ? Je n’ai pas le temps de prendre une décision que ses doigts enserrent mon vit, font glisser la peau sur ma hampe et une fellation de derrière les fagots achève de durcir le morceau. Une règle indique une altitude de 21 cm au-dessus du pubis, une rotation de 90° mesure un diamètre de 5 cm avec deux photos qui immortalisent ridiculement l’évènement.

 

Elle pousse même la plaisanterie, en utilisant le déclencheur différé et posant l’appareil sur la table, de nous photographier, nus, en pied, le sexe arrogant. L’imagination de Martha n’a pas de limites et quelques prises de vues sont organisées en pleine fellation, gland touchant les lèvres, à moitié introduit et en fellation profonde. Satisfaite et fortement excitée, elle me saute au cou, m’embrasse à pleine bouche, fouille avec sa langue entre mes dents et me susurre d’une voix mouillée :

 

  • Viens, on va baiser dans mon lit !

 

Une invitation qu’il serait indécent de refuser. L’amour, au lit, dans des draps propres, sur un matelas moelleux, avec une femme insatiable, voilà, peut-être, une esquisse de ce que l’on entend derrière le mot bonheur. La verge rivée dans le vagin, des mouvements lents et doux, poussent Martha à jouir rapidement.

Je passe dans un état supérieur, ma hampe est devenue de l’acier, je jouis sans éjaculer. Je suis comme le coureur de marathon qui après vingt kilomètres de course dépasse ses douleurs, produit certaines hormones et arrive même à être euphorique et ne plus rien ressentir.

 

Mon circuit hormonal s’est mis en route, je retourne Martha sur le côté, attrape ses seins à pleines mains et m’enfonce à nouveau dans ce trou à verge. Je lime longuement et profondément, je longe les parois du vagin avec mon gland, en ressens la douceur, entre en contact avec le point G, l’observe et le titille comme si mon méat était un œil.

Ma compagne est repartie au septième ciel, elle se contorsionne, frotte ses fesses contre mon pubis, jouit à nouveau bruyamment en haletant. Je reste d’acier, planté au fond du trou, une incroyable sensation de puissance m’envahit.

 

Jamais encore, je n’avais vécu un tel phénomène. Martha s’enfonce mon pieu au plus profond d’elle-même, comme si elle voulait l’avaler, elle le ressort, le replante, comme folle.

Son comportement devient irrationnel, elle est devenue un grand sexe qui n’aspire qu’à baiser toujours. Les tétons de ses seins, comme ma verge, ont tellement durci qu’ils seraient capables de nous griffer. Je mets Martha à genoux et la prends par derrière, mes mains sur ses hanches guidant l’opération. Mon gland s’amuse sur son clitoris, ses grandes puis petites lèvres.

 

  • Enfonce-toi, me dit-elle, impatiente, ne me fais pas languir !

 

Brusquement, je tire sur les hanches pour pénétrer encore plus profond, lui faire éclater la matrice. Ma pine ressort prendre l’air et se projette encore au fond, violemment. Martha recommence à jouir pendant que je prépare mon coup de semonce, ma verge placée entre ses fesses, le fût du canon en position envoie sa munition le long de la colonne vertébrale, jusqu’à la base des cheveux, un long jet de sperme, comme un raz de marée, souille cette peau blanche et douce.

Immédiatement, Martha se retourne, m’embrasse fiévreusement, lèche, mordille, rive sa langue dans ma bouche. Elle se frotte contre moi, me caresse partout à la fois, attrape mes couilles, met son index dans mon anus, lèche mes jambes, mes pieds, frotte son sexe le long de ma jambe comme une chienne en chaleur.

 

Il faut de longues minutes pour qu’elle se calme et se blottisse contre moi comme un enfant que l’on protège. Nous nous endormons, repus.

Je me réveille vers 18 heures, Martha pelotonnée contre moi. Rapidement debout et habillé, j’aimerais m’en aller, ne pas être, encore une fois, surpris par Loïc. Martha s’accroche à moi, m’embrasse, me tâte, me caresse, tire sur mes habits, aimerait me re-déshabiller.

 

  • Viens, on recommence, me dit-elle, je suis à nouveau très excitée.

 

Cette évidence ne me fait pas fléchir, au mépris de toute prudence elle m’accompagne jusqu’à la porte d’entrée où elle me gratifie d’un baiser baveux à souhait. Son insistance me remet en érection, je ne cède pas à la tentation et m’en vais, heureux mais un peu triste, "like a poor lonesome cowboy".

 

Le souvenir de cet après-midi mémorable hante mon esprit jour et nuit pendant toute la semaine. L’état auquel nous sommes arrivés, je ne l’avais jamais vécu auparavant, cette impression de "toute puissance" du sexe qui occulte toutes les autres sensations.

Nous avons certainement atteint un état que l’on pourrait qualifier de "plénitude".

Martha est elle aussi un peu perturbée par ce que nous avons réalisé.

Pendant toute la semaine, en observant la maison voisine, chaque fois que je la vois, elle est nue.

 

Dimanche, elle s’allonge "à poil" sur une chaise longue, dans son jardin, à l’abri des regards de la rue. Elle se caresse longuement, prend des poses lascives, je l’entends presque soupirer, son corps se languit du mâle, peut-être, plus trivialement, d’une belle queue bien rigide.

 

Le mardi soir vers 23 heures, elle apparaît dans le costume d’Ève à la fenêtre du bureau jouxtant ma maison, ouvre les rideaux ostensiblement, pose ses fesses sur le bord du bureau, se saisit d’un godemiché noir et travaille son entrejambe avec force et détermination. De mon côté, j’enlevée mon pyjama et nu, devant la fenêtre ouverte, dans le noir j’observe ma voisine.

 

Le godemiché entame une danse endiablée, synchronisée avec la main enserrant mon pénis. Les fesses de Martha décollent régulièrement du bureau, sa main gauche malaxe avec force ses seins, les déforme, triturés à la limite de la douleur, le godemiché se plie à chaque pression et les spasmes sont arrivés. Ma concubine se tord, pliée en arrière, la tête se balance à gauche et à droite.

 

Une dernière contraction et la bouche s’ouvre de plaisir, elle hurle presque, mais, pour moi, le son est coupé, comme un film porno muet. J’en profite pour, symboliquement, envoyer ma semence dans sa bouche, mon sperme atterrit effectivement sur le bord de la fenêtre.

Avant de disparaître, elle jette un rapide regard dans ma direction, elle sait que je suis là.

 

Mais comment a-t-elle fait pour le savoir ? Et le sait-elle vraiment ? Est-ce peut-être l’intuition féminine ? Je décide de le lui demander jeudi.

Les jeudis se suivent et se ressemblent, Martha me reçoit, indécente et nue, à la porte et m’invite à entrer. Pour éviter des habits déchirés et des boutons arrachés, je m’apprête à dégrafer ma chemise pour me mettre en tenue de "travail". Elle m’arrête d’un geste de la main :

 

  • Attends, mon mari est là, dit-elle en rougissant.

 

Loïc m’accueille avec une chaleureuse poignée de main. Hypocrisie, sincérité ? Je me pose la question.

 

  • Voilà, articule-t-il en me regardant joyeusement dans les yeux, j’ai préparé Martha pour cet après-midi, je viens de la baiser sur la table et lui envoyer ma purée dans son antre. Je lui ai dit qu’il n’était pas nécessaire de s’habiller, vu que tu vas de toute façon l’utiliser nue et qu’en plus elle ne s’est pratiquement pas vêtue de la semaine, la faute à qui ?

 

Je baisse les yeux, suis-je confus ? Je devrais peut-être l’être ? Une rapide réflexion m’oblige à dire que je ne le suis pas, mais alors pas du tout…

Nous nous installons à table, pommes purée, haricots, fricandeaux avec Martha nue qui virevolte de la cuisine à la table, à l’évidence heureuse de la tournure des évènements.

 

  • Martha, le sperme te coule en bas les jambes, tonne Loïc.

 

D’un doigt gracile, sourire enjôleur, elle ramasse le jus à l’intérieur des cuisses et lèche voluptueusement d’une langue avide.

 

  • Ma femme, tu es une salope, lance son mari, un peu agressif.

 

Je vole au secours de la belle :

 

  • Il y a une différence entre quelqu’un qui aime le sexe et une salope, une différence fondamentale qui passe par le respect de l’autre.
  • Oui, j’en conviens, dit Loïc radouci, ma femme est peut-être un peu vicieuse, mais le terme que j’ai utilisé est trop vulgaire et ne lui convient pas.

 

Le repas se termine sans autre incident. Au moment du café, Loïc, attire sa femme sur ses genoux, lui tripote les seins, lui caresse le sexe, l’embrasse amoureusement et annonce, me regardant :

 

  • Je te la laisse, fais-lui du bien, calme un peu sa libido. Ce soir, en rentrant, j’aimerais la trouver en pleine forme…

 

Et il s’en va sans autre forme de procès.

 

  • Loïc est fâché de ce que nous faisons, dis-je, innocemment.
  • Pas du tout, rétorque Martha, ta venue et ce que nous faisons l’excitent beaucoup. Il ne m’a jamais autant fait l’amour que depuis que nous nous connaissons. Son parler est naturellement un peu cassant et cynique, je m’y suis habituée.

 

Elle se tait, me regarde amoureusement, tend ses mains et défait la ceinture de mon pantalon. Je ressemble rapidement à Adam en érection qu’aucune feuille de vigne n’accepterait de cacher. Avec un énorme soupir, elle agrippe ma hampe et la dirige immédiatement vers son vagin humide à souhait. Nous faisons l’amour, comme si c’était la première fois, lentement, pour ne pas casser l’autre. La volupté de ces étreintes nous transporte au septième ciel, au point de non-retour où la jouissance éclate en mille feux multicolores.

 

Assis l’un à côté de l’autre, dans le canapé, nous regardons l’écran plat installé au salon. Martha m’a proposé un film pornographique : Scandaleuse Moana, en italien, que son mari a téléchargé sur internet.

 

On y voit une plantureuse fausse blonde, femme d’un petit village campagnard qui va régulièrement se baigner dans le plus simple appareil sur la plage sablonneuse d’un petit lac. Les gars du village se rincent l’œil régulièrement. Comme elle est jolie, elle accepte de faire des photos de plus en plus dénudées puis en compagnie d’autres femmes, pour finir par des scènes pornographiques avec un ou plusieurs hommes. Scénario nul pour montrer toutes les combinaisons d’accouplements avec l’utilisation de tous les trous. Pour punir Moana d’être aussi dévergondée, les gars du village décident, lors d’une de ses baignades dans le lac, de la souiller en la prenant à tour de rôle. Six hommes pour une femme se terminant par une orgie de sperme sur son visage. Mais Moana, qui adore le sexe, n’est pas souillée mais heureuse de l’intérêt de ces hommes.

 

Les images vues, les scènes esquissées m’ont fortement émoustillé, je bande comme un âne. La fente de Martha est dégoulinante, ces scènes ne lui sont donc pas indifférentes. Il me semblait que les femmes, en général, étaient étanches à ce voyeurisme primaire. Le temps de la réflexion, ma compagne s’est levée, a saisi l’appareil de photo et mitraille mon pieu, mes fesses, me fait lever, mettre à genoux, coucher, à l’envers, faire la bougie. Elle photographie mon gland, mon scrotum, ma hampe depuis un côté, de l’autre, mes fesses, la raie du cul en gros plan, l’anus.

 

En travaillant fébrilement, elle me parle de l’état d’excitation atteint par son mari à la vue des photos de la semaine dernière. Elle m’informe que sa mission, aujourd’hui est d’en réaliser d’autres, plus "hard". Joignant le geste à la parole, elle pose l’appareil au bord de la table, présente son cul à l’appareil et me demande de l’enfiler par derrière en laissant un espace pour obtenir une belle photo. Nous nous y prenons à trois fois pour en avoir une bonne, ma verge qui entre dans le vagin avec en prime une vue de son anus. La méthode est fastidieuse, mais en fin de séance, une bonne trentaine de photos sont acceptables : plusieurs accouplements, par-devant, sur le côté et par derrière, Martha ou moi au-dessus, trois prises de vue de fellations, quelques photos de sodomisation avec, en prime, une double pénétration, verge dans le rectum, godemiché dans le vagin.

 

Mon excitation exacerbée me commande d’agir, j’empoigne Martha par les cheveux, la pousse vers la table de la cuisine, écrase ses seins sur le plateau et entreprend une sodomisation sauvage. À entendre ses réflexions, elle aime et me demande d’être encore plus brusque, de la défoncer plus à fond, de la percer plus profond, je m’exécute, ravi. Je sors l’engin de sa tanière qui a un peu de peine à refermer sa porte (l’anus ouvert garde l’empreinte de la pine) et me dirige vers sa bouche avide. J’appuie sur la tête qu’elle reste bien fixée à la table et enfile le gourdin à fond. Des bruits de nausée me font reculer, puis recommencer. La pine propre, je retourne au cul, redonner un peu de goût à la hampe, la tremper dans ces relents d’anus. Je ne me contrôle plus complètement, tape très fort mes bourses contre les fesses, ressors, recommence, retourne à la bouche. Martha salive abondamment, bave, a les yeux vitreux. En apothéose, ma pine devant son visage éjacule abondamment. Le sperme fait des fils devant son œil, dégouline sur le nez, coule le long des lèvres.

 

  • Fais vite une photo, dit-elle en me regardant de travers.

 

Sa proposition de se calmer et de se laver de toute souillure dans un bain de mousse me convient parfaitement. Le seul problème est que je n’ai aucune envie de me reposer. Au passage, je prends le godemiché et sitôt installés dans l’eau, je le fais glisser dans le vagin. Martha s’assied sur le bord de la baignoire et je titille le clitoris avec la verge en latex, fouine dans son trou, recherche le point G, qu’elle m’aide à cerner. À ce moment, sa respiration devient saccadée, son ventre se tend et se détend, son vagin devient plus brillant de cyprine, ses mouvements deviennent incontrôlés. Mon nez planté dans sa fente écrase le clitoris, ma langue participe à lubrifier les lèvres et le gode. Elle hurle de plaisir et jute abondamment, comme une fontaine. Elle termine en s’asseyant sur ma tête, frottant son sexe dans mes cheveux. Ma trique a repris de plus belle et, dans l’eau, je lui demande de s’asseoir sur mon vit. Mon gland pointe sur son anus et s’introduit dans le conduit. Le rectum à nouveau rempli, elle recommence à vibrer, glissant sur toute la longueur de la hampe, mes amis, quelle chevauchée ! Le rodéo provoque des vagues, l’eau déborde de la baignoire, la mousse gicle sur le carrelage et j’éjacule au fond de son rectum avec soulagement. Je sors rapidement mon outil et, par simple vengeance, souille aussi ses cheveux en y essuyant consciencieusement ma verge. L’égalité entre hommes et femmes n’est pas un vain mot, ses cheveux ont des relents de sperme et d’anus, les miens sentent fortement la cyprine avec quelques relents de sperme. Martha se lève et continue ce petit jeu bête en se retournant, plaquant mes cheveux dans sa raie et frottant vigoureusement mes cheveux sur son anus, faisant pénétrer, avec son index, quelques mèches dans le rectum. Les odeurs sont ainsi bien équilibrées. Au lieu de s’en offusquer, nous recommençons nos caresses, nos bouches se mangent, nous sommes fous l’un de l’autre. Son corps répond immédiatement à l’appel du mien, sa peau est parfaitement adaptée à la mienne, en complète symbiose. Même les poils soyeux de nos pubis se mêlent amoureusement. Martha est certainement la muse érotique que je cherchais partout, celle qui m’inspire. Avec elle mon imagination va bien au-delà de ce que je croyais possible.

 

Nous sortons du bain sans nous sécher, posons des linges par terre, et nous sautons à nouveau dessus, insatiables. Le sol est dur, mon piquet s’enfonce dans le trou qui lui est réservé, Martha noue ses jambes derrière mon dos, mordille mon oreille, envoie sa langue dans le conduit, lèche mes paupières, explore les trous de nez, prend ma tête à deux mains et écrase nos bouches. Son vagin est le siège de spasmes qui compriment mon vit au rythme de sa jouissance. La cyprine coule à flots, mon pénis se noie dedans, les bruits de succions nous submergent. Martha se contorsionne, monte son ventre à la rencontre du mien, sa tête oscille de gauche à droite en s’aidant de sa voix. Son cri vient des profondeurs de la forêt, là où le sexe est érigé en arbre, sa voix rauque indique la difficulté de la grimpée. Pour terminer, sa contraction se bloque et elle hurle carrément, puis retombe de sa branche sur un tapis de mousse. Une nouvelle idée traverse mon cerveau, lentement, je sors ma verge turgescente de l’étui de velours, Martha se laisse complètement aller. Je me penche, à genoux devant elle, passe les bras sous son corps, la soulève et la transporte jusqu’à son lit. Elle trouve l’énergie pour passer un bras derrière ma tête m’embrasser. Je la dépose délicatement sur son lit, lui fais une petite caresse, sa main s’égare sur ma verge tendue à l’extrême, elle teste sa dureté et, rassurée sur l’état de l’outil, laisse retomber son bras. Je fouille dans les tiroirs et armoires, y trouve deux foulards et deux ceintures, les premiers sont fixés aux poignets, les autres aux chevilles. Martha, complètement amorphe, se laisse totalement faire. Je décide de la retourner sur le ventre, d’elle-même elle étend ses bras pour me permettre de fixer les foulards aux barreaux du lit, les ceintures aux pieds du sommier. Les bras en croix, les jambes écartées, les fesses arrogantes, la tête affaissée dans l’oreiller, Martha est un véritable appel au viol, et je ne m’en prive pas. Je lui saute dessus, j’ajuste mon vit à la rondelle, m’enfonce sans ménagement au fond du rectum et, comme un désespéré, lime ce conduit jusqu’à l’explosion finale que j’effectue dans la raie des fesses, abondamment. Une bonne claque à ce magnifique cul, je salue la belle, m’habille et m’en vais, laissant ce corps ouvert aux bons soins du mari qui ne devrait pas tarder à rentrer.

 

En arrivant chez moi, un doute m’assaille, était-ce une bonne idée de réaliser cette mise en scène ? Ne vais-je pas détruire le délicat climat de confiance établi jusqu’ici ? Je me mets à l’affût, derrière ma fenêtre guettant le moindre signe donnant une réponse à ce douloureux dilemme. Je dois attendre jusqu’à samedi soir, 23 heures, pour être enfin renseigné. Assis calmement en pyjama devant ma télévision, je regarde un reportage de National Geographicsur la Bretagne, passionnant… Un léger bruit me parvient de la porte-fenêtre arrière de la maison. Pensant à un animal rôdeur, je me lève pour éloigner l’importun, ouvre le battant et tombe sur Martha, nue, elle gratte délicatement à la vitre.

 

  • Je peux entrer ? me dit-elle, contrite.

 

Je l’accueille à bras ouverts, quelque peu surpris. Elle se jette dans mes bras, me colle "une pelle" à décrocher la lune.

 

  • Loïc m’a fichue dehors, parvient-elle à dire entre deux respirations.

 

Mon cerveau, alarmé, échafaude immédiatement des scénarios catastrophes : Loïc ne supporte plus sa femme, sa jalousie a pris le dessus, mon comportement l’excède, cette situation libidineuse le dépasse…

 

  • J’aurais voulu faire l’amour, continue-t-elle, il m’a signalé qu’aujourd’hui nous avions déjà eu deux accouplements, le reste de la semaine nous avons fait l’amour tous les jours et même plusieurs fois et que cette nuit, enfin, il avait besoin de repos. Alors, calmement, mon mari s’est levé, m’a prise par la main, a ouvert la porte de la maison et m’a dit : « Va chez le voisin il saura s’occuper de toi », et me voilà.
  • Donc, en fin de compte Loïc n’est pas fâché ? lui réponds-je, un peu ébranlé.
  • Ben, bien sûr que non, rétorque-t-elle avec assurance.

 

Finalement, elle se love contre moi, entreprend de me débarrasser du pyjama, caresse ma hampe avec délectation, vante sa beauté (!) et l’avale goulûment. L’apéritif consommé, nous faisons frénétiquement l’amour sur le tapis du salon. Immédiatement, la volupté amorcée deux jours avant, chez elle, refait surface, et c’est comme si nos corps ne s’étaient jamais quittés que nous retrouvons les gestes qui font mouche. Notre jouissance atteint assez rapidement son paroxysme, l’explosion de nos sécrétions, cyprine et sperme, autorise le bonheur à naviguer plein vent. Décidément, cette femme insatiable me plaît.

Martha me raconte ensuite comment s’est déroulée la rentrée de son mari, jeudi dernier.

 

  • Il a été ravi de me trouver attachée au lit, dans cette position, le cul en évidence. Il en a immédiatement profité en m’enculant sauvagement. Il a récidivé deux fois dans la soirée, après avoir regardé les photos de nos ébats puis après avoir visionné un film porno. Il lui faut des stimulants pour être performant. Il ne m’a détachée que vers minuit. Mes poignets et chevilles endoloris me font encore un peu mal.

 

Elle me montre les marques, encore visibles, de son enchaînement. Je veux la consoler, elle me signale qu’elle est prête à recommencer, que son goût pour la soumission est bien réel et que, couchée à plat ventre sur le lit, elle imaginait les "saloperies" que n’importe quel homme aurait pu réaliser en la trouvant ainsi attachée, sans défense. Son excitation dépassait largement sa peur. Martha m’avoue alors son fantasme de subir l’assaut de plusieurs hommes, même des inconnus, à l’image du film porno que nous avons visionné ensemble : Scandaleuse Moana. Elle me dit que la femme, consentante et aimant le sexe, sort toujours gagnante d’une telle rencontre : elle peut jouir plusieurs fois, l’homme restant limité à sa capacité à retenir son éjaculation. L’homme possède une sexualité externe, pas seulement parce que ses organes sont "à l’air", mais aussi dans son cerveau, il est, par nature, voyeur : les photos et films pornos le mettent en émoi, la femme dénudée, même un petit peu seulement, le fait bander et fantasmer pour rapidement se terminer par une éjaculation, éjectant (bien sûr) les sensations. La femme, elle, intériorise, à l’image de son sexe. Les sensations, les sentiments, les situations érotiques, l’imagination est plus importante que l’action, dans un premier temps en tout cas. Le geste et l’acte sexuel deviennent intéressants, pour la femme, dans un second palier, après avoir mis le "moteur" en route, et là, ça devient difficile de l’arrêter…

 

Nous devisons ainsi longuement. Lentement, mes gestes rejoignent la philosophie, avec une main qui caresse les méandres de son sexe, l’autre le tourbillon de son anus. Ma verge qui cogne son palais, qui lime son vagin, taraude son rectum et gicle à tout vent comme Larousse même si ma compagne est brune.

 

Au petit matin, Martha rejoint son logis, traversant rapidement, nue comme un ver, nos jardins contigus pour s’engouffrer chez elle. L’image de cette femme nue, blanche et arrogante, courant dans l’herbe verte, reste gravée dans mon esprit, véritable image de la liberté.